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Trondenes Fort: una antigua batería alemana en Noruega con cuatro colosales cañones
Da outono.net del 9 febbraio 2022

Formaba parte de la Muralla del Atlántico y aún se conservan sus cuatro piezas

Durante la Segunda Guerra Mundial, la Alemania nazi consiguió ocupar Francia, Bélgica, Países Bajos, Dinamarca y Noruega: un enorme tramo de costa.

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Para defender las costas de esos países ocupados de posibles ataques de los Aliados, los alemanes construyeron la llamada Muralla del Atlántico, que llegaba desde el sur de Francia hasta las costas septentrionales de Noruega. Este país nórdico tenía una gran importancia estratégica para Alemania, ya que en el puerto noruego de Narvik se cargaba el hierro procedente de las minas suecas

Para proteger Narvik, los alemanes construyeron dos grandes baterías de artillería de costa entre 1942 y 1943: una en la Isla de Engeløya, al norte de Steigen, y otra en la Península de Trondenes, en la localidad de Harstad.

Estas baterías fueron equipadas con colosales cañones Schnelladekanone C/34 de 406 mm, con tres piezas en Engeløya (la llamada Batería Dietl) y cuatro en Trondenes (Batería Theo). Se trata de cañones construidos para ser utilizados en acorazados, y su uso en estas baterías noruegas los convirtió en los cañones de artillería de costa más grandes del mundo.

Para la construcción de esta batería se construyó un muelle a fin de desembarcar los enormes cañones, que posteriormente se transportaron por tierra en grandes cañones hasta sus posiciones. Además, los alemanes instalaron un campo de prisioneros junto a la batería, a fin de enviar allí a cientos de prisioneros de guerra soviéticos que fueron utilizados como mano de obra esclava en la construcción de la batería.

De ellos, 800 murieron durante las obras. Hoy sus restos están enterrados en un cementerio en Tjøtta. Un monumento recuerda allí a los prisioneros muertos durante la construcción del fuerte.

Tras la guerra, el Ejército Noruego se hizo cargo de estas fortificaciones, integrándolas en su defensa costera. La batería de Engeløya fue desartillada y sus cañones desguazados en 1956. La batería de Trondenes siguió activa, pero el 1 de septiembre de 1958 registró un hecho dramático cuando estalló uno de sus depósitos de municiones, provocando cinco muertos.

La batería fue dada de baja por el Ejército Noruego en 1961.

Las cuatro piezas de Trondenes Fort aún se conservan intactas y en un estado relativamente bueno.

Una de ellas, bautizada como “Barbara” (seguramente en honor a la patrona de los artilleros), aún está operativa (la torreta puede girar) y forma parte de un museo que recibe numerosos visitantes.

El cañón “Barbara” fue restaurado entre 1978 y 1982, mientras que las otras tres piezas fueron pulidas y repintadas en 1991.

Podéis ver aquí un vídeo de Koirankangas que muestra el exterior y del interior del cañón “Barbara”, el único visitable de los cuatro:

 

Les blockhaus et autres fortifications de la Seconde Guerre mondiale, des atouts touristiques à exploiter dans le Sedanais
Da abonne.lardennais.fr del 7 febbraio 2022

Bien qu’elles soient pour la plupart abandonnées, les fortifications de la ligne Maginot pourraient constituer un véritable support touristique pour notre territoire. Des associations et particuliers se saisissent du sujet pour faire revivre ces constructions militaires.

Les ouvrages, casemates et blockhaus sont des fortifications françaises érigées aux prémices de la Seconde Guerre mondiale. Ensemble, elles constituent la ligne Maginot, réputée comme infranchissable. Elle est utilisée comme un système défensif contre l’ennemi pouvant venir des pays frontaliers (Allemagne, Luxembourg, Belgique, mais aussi Suisse et Italie). Aujourd’hui, des blockhaus subsistent, mais sont pour la plupart laissés à l’abandon. Certaines de ces fortifications ont toutefois fait l’objet de rénovation et sont à présent exploitées par des associations dans un cadre touristique.

Il y en aurait plusieurs centaines sur le territoire sedanais. Des blockhaus, casemates et ouvrages construits avant même la Seconde Guerre mondiale, aujourd’hui ancrés dans le paysage, mais pour la plupart laissés à l’abandon. Si ces fortifications de la ligne Maginot ont longtemps été la propriété de l’armée, elles sont désormais passées aux mains de particuliers. Yohan et Yasmina Demandrille font depuis peu partis de ces propriétaires dont le terrain abrite un blockhaus. Un terrain agricole, non- onstructible, située à l’orée de la commune de Donchery et que le couple a acquis en fin d’année dernière.

“Cette histoire militaire compte dans l’identité du territoire, elle en a même façonné le paysage”

Yohan et Yasmina ne sont pourtant pas agriculteurs, ni en passe de le devenir, mais ont un véritable projet autour de cette construction de 40 m², le bloc 102, qu’ils souhaitent faire revivre. « L’objectif est de garder en mémoire ce monument, de le rénover pour en faire un micromusée, un lieu où l’on pourrait séjourner tout en apprenant davantage sur son histoire », dévoile Yohan. Dans son idée, le blockhaus pourrait devenir une sorte d’hébergement insolite écoresponsable. Un «éco- lockhaus», meublé dans le style de la Seconde Guerre mondiale, où des panneaux photovoltaïques fourniraient assez d’énergie pour alimenter une prise électrique et quelques lampes. Juste le nécessaire, histoire de « se déconnecter du monde », le temps d’une nuit. « L’aspect extérieur ne devrait pas tant changer, rassure Yohan Demandrille. L’idée est de rester le plus fidèle possible à l’époque tout en faisant découvrir, par un biais un peu plus original, ce pan de l’Histoire. »

Des initiatives diverses pour preserver la memoire

Mettre en avant ces fortifications militaires, le couple de trentenaires n’est pas le seul à s’y atteler. La tâche n’est pourtant pas aisée. Car l’initiative, aussi louable soit-elle, demande du temps, de l’énergie et surtout de l’argent. Eux comptent s’appuyer sur une cagnotte participative en ligne pour financer leur projet. Quand d’autres misent sur les dons de particuliers ou le soutien de la Fondation du patrimoine. C’est le cas de l’association Sauver la maison forte MF 21, dont l’ambition est de restaurer à l’identique la maison forte du Pâquis de Frappant, à Mogues.

Le Cercle historique de Donchery ou le Comité du souvenir des défenseurs de Villy – La Ferté s’évertuent également à conserver ce patrimoine historique et militaire. Le premier à travers des travaux de recherches, le second par le biais de la conservation et de l’animation de l’ouvrage de la Ferté, notamment. « Il est essentiel de transmettre. Toute initiative visant à faire connaître le passé ne peut donc qu’être positive », assure Jackie Dumay, président du Cercle historique de Donchery. « C’est important, en termes de développement touristique, de porter cette histoire militaire, confirme Benjamin Dumont, secrétaire du Comité du souvenir des défenseurs de Villy – La Ferté. D’autant qu’elle compte dans l’identité du territoire, elle en a même façonné le paysage. »

La honte d'un passé controversé?

Et ça, certains l’ont bien compris. Richard Tucker est passionné par la ligne Maginot et s’engage à faire découvrir ce « patrimoine oublié » à travers des visites guidées. Mais le Franco-Britannique estime que les habitants du territoire – voire les élus locaux – ne mesurent pas cette richesse et ce qu’il est possible d’en tirer. « Avoir un blockhaus sur son secteur devrait être une fierté, mais beaucoup n’en ont pas conscience, regrette Richard Tucker. Il y a énormément de choses à faire pour sauver ces monuments historiques. Pourquoi n’a-t-on pas de parcours dédié ? Pourquoi ne relie-t-on pas les sites entre eux ? Il faut encourager chaque village à s’en saisir, à en faire quelque chose de culturel. » Aurait-on encore aujourd’hui honte de ce passé parfois controversé ? « Certaines générations, oui. Mais c’est passé, les jeunes n’ont plus aucun problème avec ça. Il faut avancer et mettre les moyens nécessaires dedans. »

Des fortifications protegees?

« Jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les blockhaus appartenaient à l’armée. Mais beaucoup n’ayant jamais été terminés et n’ayant donc plus aucun rôle militaire, ils ont été rétrocédés aux civils », renseigne Benjamin Dumont, secrétaire du Comité du souvenir des défenseurs de Villy – La Ferté. De nombreuses constructions sont alors devenues propriétés d’agriculteurs et d’éleveurs. D’autres, comme l’ouvrage de La Ferté, sont cédés aux communes – en l’occurrence celles de Villy et de La Ferté-sur-Chiers. Mais peu sont protégés. « L’ouvrage de La Ferté est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, mais de manière générale, ce patrimoine est rarement classé. Les propriétaires sont donc libres d’en faire ce qu’ils veulent », explique Benjamin Dumont. Quitte à raser un blockhaus. « On pourrait penser que c’est une aberration, mais on ne peut blâmer les contemporains de vouloir avancer. La vie doit reprendre son court, poursuit-il. Il s’agit que les fortifications d’intérêt historique soient, elles, entretenues. »